Concepts de droit constitutionnel





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        Ce site analyse de manière critique les principaux concepts  (État, souveraineté, Constitution, etc.) et principes (État de droit, représentation, séparation des    pouvoirs, libertés, etc.) du droit constitutionnel occidental classique. Il présente les modèles alternatifs au droit constitutionnel occidental classique. Il étudie les formes d'État et la coopération interétatique.
 Il présente aussi les régimes organisés par le droit constitutionnel classique (le régime parlementaire appliqué en Grande-Bretagne, le régime présidentiel appliqué aux États-Unis ) ; il offre un bref historique concernant l'introduction du régime parlementaire en France. 
Enfin, il fournit une analyse de
la nature du régime de la Vème République en France et de son Exécutif.

 

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          Il est temps d’inaugurer une approche critique du droit constitutionnel occidental, capable de faire apparaître sa double dimension métaphysique et théologique toujours présupposée mais jamais thématisée. On ne saurait se contenter des approches classiques de type positiviste ou dogmatique aujourd’hui encore dominantes. Selon elles, il s’agit de décrire et de commenter les constitutions positives, interprétées notamment par les tribunaux constitutionnels ou encore de rechercher les règles constitutionnelles applicables à une situation donnée. Ces approches ont leur utilité. Mais le plus souvent elles permettent seulement une compréhension pédagogique de nos constitutions et jurisprudences constitutionnelles. D’où la prolifération actuelle de manuels, abrégés, mémentos. Au pire, elles conduisent à la transformation de l'étude du droit constitutionnel en un engineering enseigné dans des masters de management public, comme si le droit constitutionnel relevait d'une gestion de la chose publique. Au plan théorique, un tel point de vue débouche sur le développement d’une épistémologie de la science du droit constitutionnel, ayant pour objet le langage ou la logique des énoncés de cette science. Mais cette épistémologie ne fait que conforter le projet de réduire le droit constitutionnel à un droit positif, coupé de sa source métaphysique et théologique. 

          On ne saurait chercher du secours du côté d'une science politique dont la mise en cause de l’approche positiviste ou dogmatique des juristes se fonde sur une théorie sociale du droit incapable de prendre en compte ses propres engagements ontologiques. Quant aux approches culturalistes plus récentes, elles ne font que contextualiser le droit constitutionnel occidental comme si ses significations étaient simplement issues d'une culture. La seule critique radicale est celle qui tente de mettre en lumière ce qui reste dissimulé ; soit la partie axiomatique du droit constitutionnel occidental. Cette critique passe par un questionnement qui ne saurait être seulement historique. Il doit être spéculatif.

Cela débouche notamment sur la redécouverte du droit politique tel qu'il a été conçu au 18ème siècle. Mais nos Facultés de droit de plus en plus techniciennes et spécialisées ignorent le droit politique. Pire, elles éliminent de façon drastique tout enseignement non positif qui permettraient de comprendre et d'actualiser ce droit politique : pas ou peu de philosophie du droit, pas de logique juridique, pas de sociologie du droit, une histoire du droit réduite le plus souvent à une histoire des institutions. L'enjeu n'est pas seulement académique. Il est aussi politique. Si nous n'avons plus accès au droit politique, aux disciplines juridiques non strictement positives nous ne pouvons plus comprendre et justifier l'universalisme occidental au plan juridico-politique. Dès lors, nous ne pouvons plus nous immuniser contre les dérives ethniciste, particularistes et post-fascistes.


 

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       Ouvrages :

 

-Écrits sur la liberté politique, Eska, 2023.

 

- Théorie de la nation, Mimesis.
 

Considérer la nation comme un lien d’appartenance dépassé, comme un symbole archaïque appartenant à un imaginaire du sang, du sol, de l’ADN, comme une catégorie perdue de la modernité semble aller de soi aujourd’hui. Il conviendrait de prendre acte de la disparition de la nation, du passage au post-national ou au supranational. Pourtant les nations perdurent. Les dérives nationalistes sont toujours à l'ordre du jour.
Mais il reste à comprendre comment la nation survit et la nature de ses manifestations. Or il semble que la raison scientifique, incapable de nous donner une définition assurée des notions de nation, nationalité, nationalisme, trouve ici ses limites. Cet essai tente de développer une autre approche de type phénoménologique qui, en revenant au vécu, au Lebenswelt, permet de nous proposer une nouvelle interprétation
de la nation, dont on verra qu'elle ne contredit pas l'idée démocratique.

 

- Droit constitutionnel critique. Essai de théologie juridique, L'Harmattan.

Cet ouvrage tente d’inaugurer une approche critique du droit constitutionnel occidental démocratique capable de faire apparaître la dimension métaphysique et surtout théologique de ce droit. Trois grandes apories que la science du droit constitutionnel n’a cessé d’affronter sans succès sont examinées. Il s’agit des problèmes de la fondation ultime de la Constitution, de la nature du souverain - auteur présumé de la Constitution - et des lacunes de la Constitution. Lisez l'introduction.


 

- Colloques :

La politique de Malévitch. Commandez chez l’éditeur.  

Raison et loi divine : un nouveau conflit ? À paraître aux PUR en juin 2024.

Les mythes de fondation et l’Europe.  Commandez chez l'éditeur.

 




 

     





       

 

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